La forme rouge et anguleuse fit sensation. En 1972, BMW lança
un showcar ultraplat qui semblait venir tout droit du futur. Et en fait, cette
idée ne frappait pas très loin du but : La BMW turbo préfigurait, au niveau
design, la Série 6 coupé qui ne fut lancée que quatre ans plus tard.
La voiture de sport du futur, dotée d'un moteur quatre
cylindres turbo de 200 ch, d'une vitesse maximum de 250 km/h, reçut un accueil
tellement positif du public que BMW fut encouragé à développer un coupé de luxe
complètement nouveau. Les premières séries 5 marquèrent le début du nouveau
design BMW et devinrent des best-sellers en très peu de temps. En 1975, les
séries 3 remplacèrent à leur tour les séries 02 et firent également exploser les
chiffres de ventes. C'était maintenant au tour des modèles CS. Bien qu'ils aient
remporté victoire sur victoire en compétition, les clients demandaient avec de
plus en plus de véhémence un luxe, un confort et une élégance accrus. Ces
modèles ne pouvaient satisfaire leurs exigences.
BMW répondit à cette attente et demanda au service
développement de proposer quelques concepts appropriés. Les spécifications
étaient claires : Une 2+2 censée répondre aux attentes esthétiques et techniques
des clients. La base fut rapidement définie. Beaucoup de travail de
développement avait été effectué sur le châssis et la caisse de la Série 5 et
ils pouvaient, de ce fait, satisfaire même aux plus hautes exigences. Les
ingénieurs responsables du châssis étaient certains qu'un coupé puissant et
rapide pouvait être créé sur cette base.
Ils laissèrent la ligne de la voiture en suspens. BMW avait
déjà eu de très bonnes expériences en faisant développer une proposition en
interne tout en commissionnant un designer indépendant. La direction demanda
donc à l'équipe de stylisme interne, dirigée par Paul Bracq, de proposer un
design pour le projet E24 et commissionna également son collègue italien Giorgio
Giugiaro. Cependant, contrairement à son collègue indépendant, Bracq resta très
près des lignes de la turbo. Le capot moteur était parcouru d'une arête qui se
terminait sur le typique haricot de calandre. Les phares doubles à demi cachés
et la ligne des vitres étaient d'autres traits caractéristiques, également
reflétés dans les Séries 3 et 5. Ceci convainquit la direction et le design de
Bracq fut accepté. Ce coupé devait être produit sans modification sur une
période de treize ans, plus longtemps qu'aucun design BMW jusque là et depuis.
Cependant, le nouveau coupé ne devait pas seulement être
rapide et beau. Il devait aussi être particulièrement sûr. Rien que pour cette
raison, il était plus que temps de remplacer le précédent modèle. L'utilisation
des mesures électroniques et les résultats de crash tests de plus en plus
détaillés permettaient aux designers de créer un habitacle à la sécurité passive
exemplaire. Même si la déformabilité définie pour le capot moteur, la colonne de
direction télescopique et l'absorption d'énergie par les côtés étaient
invisibles pour le client, elles donnèrent rapidement au Coupé Série 6 la
réputation d'être une automobile particulièrement sûre. Ces exigences avaient
même la priorité sur le design. Au lieu d'une surface vitrée latérale continue,
le coupé possédait des montants centraux supportant le toit. Même si cela
signifiait que la partie latérale ne pouvait être entièrement ouverte, la
peinture noir mat des montants le cachait de façon si ingénieuse que personne
n'en fit vraiment la remarque.
Il n'y a aucun doute là -dessus : la motorisation était
vraiment supérieure. Les ingénieurs purent utiliser un moteur six cylindres
ultramoderne qui fut la référence en matière de design moteur pendant plusieurs
décennies. Ce six cylindres en ligne fut totalement repensé en 1968, sous la
désignation M06, basé sur les principes a succès des quatre cylindres : une
culasse de type crossflow avec arbre à cames en tête et des soupapes en forme de
V au-dessus de la chambre de combustion trilobée. Cette forme créait une
turbulence optimale dans le mélange tout en le concentrant vers les bougies. Le
résultat était une combustion très efficace mais douce. Ceci, associé à un
vilebrequin forgé qui reposait sur sept paliers, avec deux poids en balancier au
niveau de chaque bielle, donnait un fonctionnement très souple. Le six cylindres
BMW, dont on dit souvent qu'il tourne comme une turbine, atteignait un nouveau
sommet.
Deux nouvelles motorisations furent produites sur la même
base. Comme les autres moteurs de BMW, ils furent installés dans le coupé Série
6, en 1976, à un angle de 30 degrés. D'abord le M68, avec une cylindrée de 3
litres et deux carburateurs double corps. Ce moteur développait 185 ch à 5800
tours/minute et offrait déjà à la BMW 630 CS (le modèle de base de la nouvelle
série) une vitesse maximale de 210 km/h. Les ingénieurs créèrent le M69 à la
seconde version, avec une cylindrée de 3210 cm cubes, une injection électronique
et un allumage transistorisé. La 633 CSi atteignait les 215 km/h, développant
197 ch à 5500 tours/minute et, grâce à l'injection futuriste Bosch L-jetronic,
elle ne consommait que 10 litres aux 100 km, 1.4 litres de moins que le moteur
3L, de cylindrée inférieure.
Quatre mois après la fin de la production du coupé des années
60, BMW lança les deux nouvelles Séries 6 au Salon de Genève en 1976. Le
changement de génération et la nouvelle direction prise étaient évidents. Le
nouveau coupé était clairement très différent de la CS. Bien qu'aussi bas, il
était plus large et aussi beaucoup plus long (4.75 m). L'agrandissement était
surtout évident à l'intérieur. Le conducteur et le passager avant disposaient de
plus d'espace et le voyage pour les passagers arrières était également bien plus
confortable.
L'aspiration à la sophistication de la Série 6 était
également évidente à l'intérieur. Le tableau de bord avait un design ergonomique
centré sur le conducteur, comme dans les Séries 3. Le volant et le siège
conducteur étaient réglables en hauteur de série. Ce qui signifiait que les
clients très petits ou exceptionnellement grands pouvaient également apprécier
un plaisir de conduite taillé sur mesure. Les grandes surfaces vitrées offraient
un panorama remarquable et donnaient une grande impression d'espace. Les vitres
étaient également teintées d’origine pour protéger les passagers du soleil.
L'arrivée de l'ère de l'électronique n'était pas seulement
évidente au niveau du moteur, mais elle donnait également de nouvelles
informations au conducteur. BMW équipa pour la première fois la Série 6 du Check
control. Ce système était une avancée pour toute l'industrie automobile. Les
ingénieurs BMW avaient développé des capteurs qui contrôlaient tout un éventail
de fonctions. En appuyant sur un bouton, le conducteur obtenait des informations
via des LEDs concernant les niveaux d'huile, de liquide de frein, de liquide de
refroidissement et de lave glace. Le système contrôlait également les garnitures
de freins, les feux stop et les feux arrière.
Cet éventail très complet d'équipement montrait que les deux
nouveaux coupés visaient clairement le haut de gamme en matière de confort. La
direction et les freins assistés étaient en standard. Les clients avaient aussi
la possibilité de commander la finition cuir et le toit ouvrant, la
climatisation ou la boîte automatique à trois rapports. Cette dernière option
remportait l'adhésion de nombreux clients. Environ un tiers des 630 CS produites
furent commandées avec un sélecteur au lieu d'un levier de vitesse.
Naturellement, cela ne signifiait pas que BMW avait perdu de vue cette partie de
sa clientèle plus intéressée par les performances sportives. Les deux coupés
furent proposés avec une boîte cinq vitesses en option, ainsi qu'un différentiel
autobloquant.
C'était particulièrement approprié dans le cas de la 630 CS
qui était équipée de série de ressorts et d'amortisseurs plus durs. Le fait est
que peu de ces nouveaux coupés quittaient les usines BMW en version standard,
même si cette version en elle-même était impressionnante, la voiture étant
positionnée dans la fourchette de prix haute. La 630 CS coûtait 40600 DM et la
633 CSi 43100 DM.
Le succès rencontré par les Séries 3 et 5 faisait que BMW
était pratiquement à la limite de ses capacités de production au milieu des
années 70. La société ne voulait prendre aucun risque avec le nouveau coupé en
faisant attendre la clientèle d'affaire par l'allongement de ses délais de
livraison. Le manufacturier Karmann fut donc commissionné pour produire les
caisses des Séries 6 pendant les deux premières années. Le constructeur équipa
également ces voitures de technologie en provenance de Munich. Le concept
s'avéra gagnant. Durant ces deux premières années, les ventes s'élevèrent Ã
environ 11000 véhicules, dont 1800 furent exportés aux USA, où les Séries 6
donnèrent à BMW une réputation durable de marque haut de gamme.
BMW visait dès le début le marché de l'exportation. Les
concepteurs furent dont très attentifs au développement des règlementations
étrangères concernant les émissions. Peu après le début de la production, la
société fut en mesure de répondre à la demande des USA avec une 630 CSi
spéciale, dont le système d'injection permettait de faire fonctionner un pot
catalytique. Le coupé était donc en conformité avec les règlementations de 49
états. Une version spécialement équipée fut produite pour l'état de Californie,
qui introduisit des règles plus strictes dès 1976.
Les deux nouveaux coupés de luxe trouvèrent de nouveaux
clients, Ã la recherche de plus de confort, mais les conducteurs de la CS
continuèrent à demander de façon de plus en plus insistante un modèle de
substitution qui égalerait au moins, en matière de sportivité, son prédécesseur.
L'idée était que, même si l'ancien 3.0 CSI était plus spartiate, il était plus
rapide que son successeur. Ils n'eurent pas à attendre longtemps. En 1978, BMW
lança la 635 CSi comme nouveau modèle haut de gamme. Le six cylindres sous le
capot était un descendant direct du moteur qui avait propulsé la CSL de course
vers de nombreuses victoires depuis 1973.
Le nouveau moteur fut baptisé M90. Il avait un alésage de
93.4 mm et une course de 84 mm, ce qui en faisait clairement un moteur à course
courte, avec les performances qui en découlent. Conçu à l'origine comme un six
cylindres de 2.5 L, il ne pouvait pas vraiment passer 3.5 L, surtout considérant
le diamètre d'alésage important. Le moteur 3.2 L avait déjà atteint les limites.
Les concepteurs eurent donc recours à la mesure inhabituelle d'assembler les
chambres de combustion.
Si vous choisissiez le bon régime moteur et montiez assez
rapidement les rapports, les 218 chevaux libérés à 5200 tours/minute pouvaient
passer de zéro à 100 en l'espace de 7.3 seconds. Même la 3.0 CSL, avec sa caisse
poids plume, n'en avait jamais été capable. Un pilote d'essai dit : "le moteur
3.5 L monte dans la zone rouge avec encore plus de facilité que celui de moindre
cylindrée, et avec la même souplesse". Il poursuivit "Et avec la 'pêche'
disponible à tout moment, ce coupé rapide nous remémore la réputation gagnée
grâce à leur dynamisme par les 3.0 Si et CSi. Ces modèles ont eu une influence
décisive sur l'image de performance de BMW au début des années 70. Le moteur six
cylindres des 635 est performant même à bas régime, comme si le but était de ne
pas avoir besoin de changer de vitesse." BMW laissa aux clients le choix entre
une boite 5 sport ou une autre plus axée sur le confort. Et avec une vitesse
maximum de 220 km/h, il n'y avait qu'une poignée de rivales sur l'autoroute.
"Il n'y a aucun doute là -dessus", fut le verdict de la presse
automobile, "BMW à Munich a très sérieusement décidé de redéfinir la
sportivité." Ce n'était pas seulement son nom qui différenciait le nouveau
modèle haut de gamme. Une jupe avant combinée à un aileron fixé à l'extrémité de
la malle arrière amélioraient la portance d'environ 15%. Avec le réglage du
châssis, cela permettait d'augmenter significativement la sécurité de conduite Ã
grande vitesse. "Cependant, ce n'est pas seulement le superbe ensemble
moteur/transmission de la nouvelle BMW qui impressionne les aficionados de la
conduite. Le châssis 635, conçu pour des exigences sportives, est presque aussi
étonnant."
Son apparence sportive a permis à la 635 CSi d'acquérir le
"prestige du rétroviseur" resté célèbre à ce jour. Un commentaire récent : "Paul
Bracq a dessiné un éternel classique. Les proportions parfaitement équilibrées
et le museau avant typique font immédiatement revenir en mémoire le thème
musical des Dents de la mer. Voir la 635 CSi se profiler dans l'un de nos
rétroviseurs doit donner la même impression que celle éprouvée par un surfeur
qui ressent soudain la présence d'un requin derrière lui."
L'ère du carburateur dans le haut de gamme BMW se termina en
1979. La 628 CSi remplaça la trois litres. Elle avait juste un cheval de moins
et était tout aussi rapide, avec le gros avantage d'être beaucoup plus
économique. Cependant la différence de prix relativement modeste entre la 628
CSi et les modèles plus puissants rendirent ces derniers plus attractifs. En
1980, la 628 CSi coûtait 46000 DM, la 633 CSi 48700 DM et la 635 CSi était en
haut de gamme à un tarif de 51900 DM. Il en résultat que la 635 CSi devint un
bestseller. En 1980 seulement, BMW vendit 2100 véhicules, presque trois fois
plus de coupés haut de gamme que de versions de base.
La 633 CSi était en milieu de gamme, ignorée par les clients,
et fut retirée des tarifs en Allemagne pour le millésime 82. Cependant, les
clients étrangers, comme aux USA et au Japon, restèrent fidèles et le 3.2 L
continua à y être très populaire. En 1983 seulement, plus de 3000 633 CSi furent
vendues, la moitié en boîte automatique.
BMW conserva la ligne éternelle des séries 6, sans
modification. Mais le coupé haut de gamme fut continuellement amélioré sous la
carrosserie. Les séries 6 et 7 furent parmi les premières voitures à être
équipées de l'ABS à la fin des années 70, et l'injection électronique fut
introduite au même moment. Les avancées discernables par le conducteur furent
l'ordinateur de bord et les voyants de maintenance, qui figurèrent sur un
nouveau tableau de bord à partir de 1982. Mais le châssis fut également revu.
Comme pour la Série 7, le train avant amélioré et le système de roulements de
roues du train arrière offraient maintenant le plaisir d'une conduite précise.
L'année précédente, de grands préparateurs moteur avaient
déjà commencé à explorer le potentiel sportif de la 635 CSi. Des pilotes tels
que Dieter Quester et Hans-Joachim Stuck, Marc Surer et Gerhard Berger
choisirent le nouveau coupé et engrangèrent rapidement des succès. Quester
remporta l'European Touring Car Championship en 1983 au volant d'une 635 CSi. La
même année, la version course de la meilleure sportive de BMW remporta les 24
heures de Spa-Francorchamps. Cette performance fut rééditée en 1985 et 1986.
Mais au même moment, le monde sportif était tourné vers la Formule 1. Nelson
Piquet était devenu Champion du monde au volant d'une Brabham BMW.
BMW trouva un moyen spécial de conforter le plaisir de la
victoire pour ses clients. Le salon de Francfort de 1983 vit une Série 6 qui
combinait le luxe du gros coupé avec un moteur de course. Ce modèle sportif fut
baptisé M 635 CSi. Le moteur sous le capot était le 24 soupapes de l'ancienne
M1. Il fut baptisé M88 et était basé sur le bloc six cylindres. Il possédait la
culasse à quatre soupapes par piston des voitures de course. La culasse était
divisée en deux parties. La partie basse formait la chambre de combustion et le
circuit de refroidissement. La partie haute abritant les paliers de l'arbre Ã
cames et les poussoirs. Le mélange était amené, via six papillons indépendants
mesurant 46 mm de diamètre, jusqu'à deux tubes d'admission qui mesuraient 26 mm
de diamètre par cylindre. En fait, la nouvelle gestion électronique permettait
au moteur de 286 chevaux de générer 9 chevaux de plus que dans la M1.
Le six cylindres tournait rond sur tout l'éventail des
régimes moteur, mais avait tendance à être "modeste" à bas régime. Cela
changeait immédiatement lorsque le compte tours passait les 5000 tours/minute.
Le M88 propulsait alors la M635 CSi jusqu'au rupteur à 6800 tours/minute, si
vite que mêmes les pilotes d'essais aguerris commençaient à se déchaîner : "Et
quiconque est pris par les vitesses quasiment incroyables se voit brusquement
rappeler par le rupteur à 6800 tours/minute que les limites du couple d'un
moteur ne sont pas seulement définies par les limites des soupapes. L'inévitable
vibration ou torsion de l'arbre à cames dans le six cylindres en ligne empêche
d'attindre de plus hautes performances."
Des performances routières remarquables. Le moteur
catapultait voiture et conducteurs à une vitesse de 100 km/h en l'espace de 6.4
secondes, et ce n'était pas avant que les 255 km/h soient atteints que la
résistance de l'air mettait un terme à l'accélération. "Si vous ne voyagez pas
le jour de l'an, vous avez peu de chances de pouvoir apprécier la puissance
pendant longtemps en raison du trafique important", était le regret exprimé par
un grand journal automobile. "Après tout, des vitesses de plus de 250 km/h, ce
n'est pas exactement de la gnognotte. Certaines Formules 1 n'atteignaient qu'Ã
peine plus, et sur circuit." BMW ne fournissait pas de pistes pour le lancement
presse de la M635 CSi, mais l'autoroute de Munich à Garmusch était un choix
judicieux. A cette époque il était encore possible de rouler vite sur de longs
tronçons de cette autoroute, avec l'aiguille sur les 255 km/h.
Les spécialistes de Motorsport avaient fait un travail
remarquable. Le châssis et les freins étaient modifiés pour être en mesure de
fonctionner à grande vitesse. Le châssis était de 11 millimètres plus bas que
celui de la 635 CSi. Des amortisseurs à gaz sur les quatre roues donnaient une
tenue de route superbe. Sur le train avant, des étrier fixes à quatre pistons
étaient placés sur des disques de frein plus gros et ventilés. "Une grande
stabilité de la direction et une faible sensibilité au vent ne mettent aucune
limite à la vitesse", fut le verdict des professionnels.
La Série 6 était sur le marché depuis sept ans, mais elle
n'avait pas sept ans. Elle n'a jamais atteint cet âge pendant sa production,
parce que les mises à jour techniques se poursuivaient sans répit. En 1985 BMW a
proposé une boîte automatique quatre rapports avec sélecteur, également sur
Série 6. Suivant la sélection, l'ordinateur modifiait l'étagement de la boîte
pour améliorer le confort et l'économie, ou le dynamisme sportif. C'était une
première. La même année, le coupé avec un pot catalytique fut lancé en Europe,
une 635 CSi avec initialement 185 chevaux et plus tard 211 ch. En 1986, la M635
CSi avec contrôle des émissions fut lancée, mais le moteur à haute performance
perdit 27 ch en raison de l'échappement.
La conclusion technique intervint deux ans plus tard. En
1988, les ingénieurs BMW avaient développé le premier châssis contrôlé
électroniquement pour la production de série, et au même moment le rendirent
disponible en option pour les Séries 6. La première génération des amortisseurs
pilotés utilisait déjà un éventail de paramètres pour calculer l'amortissement
optimum en fonction du style de conduite, faisant les modifications appropriées
via des amortisseurs pilotés.
En avril 1989, la dernière E24 sortit d’usine après 86216
voitures produites, elle était salmon silver. Et si vous regardez attentivement,
vous remarquerez que la Série 6 se porte toujours bien sur les routes. Pas parce
qu'elle est devenue rare, mais parce qu'elle n'a jamais vieilli.
Traduction : Doudou
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